Témoignage de Nathalie M.

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C’était un vendredi soir. Ce vendredi où ma vie a basculé. J’allais mal. Je ne croyais plus en rien. Mon père venait de mourir. Cette mort-là, je n’y croyais pas. Je découvrais l’irréversible et le chagrin. Un chagrin si lourd que je ne pouvais plus respirer. Une amie me demande de l’accompagner à une cérémonie chamanique. Je refuse. Je ne crois en rien. Ma douleur est forte, telle que devant son insistance je finis par céder. Ce sera un moment occupé, intéressant ou ennuyeux. Je suis comme hors du temps et de tous repères. La première chose qui me frappe lorsque nous arrivons est la lumière. Il fait nuit et pourtant tout semble illuminer. Je m’assoie non loin de l’homme qui dirige la cérémonie dont le regard me frappe. Autour de lui, des tambours, des chants. Une scansion. Une psalmodie. L’homme prononce des mots que je ne comprends pas, il me regarde. Son œil me transperce. Il y a de la bienveillance et une espèce de compassion. Comme s’il savait alors que nous ne nous étions jamais vus, comme s’il sentait ma douleur. Je le fixe. Je sens une chaleur peu à peu m’envahir. Je suis comme réchauffée, oui comme si mon âme était réchauffée, comme si mon père était là. Sentiment de transparence, de transmission. La nuit est solaire. L’angoisse que je porte depuis des semaines semble s’évanouir. Autour de moi, les gens semblent dans un ailleurs. Est-ce cela qu’on appelle transe ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je regarde l’homme, il entonne un chant en me fixant et soudain les larmes coulent. Je sens ma peine glisser en lui. Étrange passage. Comme si mon chagrin était compris. Absorbé. Je m’abandonne. Je m’abandonne à la chaleur. Je m’abandonne à la bienveillance. Je m’abandonne aux gens, aux bruits des tambours. Je m’abandonne à la vie. Mes larmes coulent. Elles ont un goût différent. Comme si mon père était là. Comme si cet homme était le passeur. La traversée du Styx. Comme si mes larmes étaient l’obole que je donnais à Charon, dans cette clairière, était le nouveau sens de ma vie. Comme si cet homme était la clé du passage du deuil à la vie. Je me suis endormie, c’est ce que l’on m’a dit. Je n’ai pas ce souvenir-là de mon endormissement. À mon réveil, il était près de moi. Il m’a dit son nom Loray Gwondé. J’ai balbutié le mien. Nathalie. Nous avons parlé longtemps. Jusqu’au lever du jour. Comment dire que cette nuit a changé ma vie ? Comment expliquer que sans lui, je me serais laissé mourir de chagrin ? Je n’ai pas les mots. Ce que je peux affirmer c’est qu’il y a eu un avant et un après. Et, que dans cet après qui est devenu mon présent Loray m’accompagne, m’ouvre aux champs du possible et chaque jour, je prends conscience que la foi que j’ai en lui, est le sens que j’avais toujours cherché. Que dire d’autre que Merci qui est devenu, pour moi, le plus mot de la langue française.

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