La limite entre le monde réel et celui de l’imaginaire n’est faite que d’un petit portail : notre imagination. Mais bien des fois, des histoires légendaires et historiques trouvent leurs sources dans les secrets du passé. Le monde regorge de merveilles aussi fascinantes les unes que les autres. Des endroits les plus oniriques de notre planète à des lieux mythiques de bataille historiques, chacun possède un voile de mystère que nous allons tâcher de percer. Nous vous emmenons à la découverte des lieux sacrés à travers le monde. Et pour cela, nous allons commencer par Brocéliande, l’un des premiers endroits sacrés en France.
Brocéliande, une forêt mythique
Localisée en Bretagne, Brocéliande est la forêt la plus importante par sa superficie et est souvent associée à la légende arthurienne.
La légende autour de Brocéliande
L’histoire de la Brocéliande tire sa source à l’époque du roi Arthur. Tout commence au Ve siècle apr. J.-C., au moment où les Barbares disputaient le pouvoir et les possessions des peuples de l’autre côté de la Manche en Bretagne. Mais très tôt, les assaillants prêts à tout pour assouvir leurs désirs se heurtèrent à la résistance dirigée par un certain Arthur Pendragon. C’était le seigneur de Camelot. Entouré des valeureux chevaliers de la confrérie de la Table Ronde, ce dernier n’avait pour but que la défense de leurs propriétés. Se succédèrent alors de multiples batailles dont le récit, transmis au fil des siècles par la tradition orale, devint un ensemble d’histoires légendaires associées à la conquête du mystérieux Graal.
Fort de sa victoire à la bataille d’Hastings aux côtés de Guillaume le Conquérant, Raoul II de Montfort, seigneur de Gaël, entend ces récits guerriers. C’est lui qui, une fois de retour sur les terres de Paimpont, répandra l’histoire de ces batailles au cours des soirées de veillées. Une histoire embellie. C’est ainsi que débutera la longue route de la légende de la Brocéliande à travers les récits médiévaux.
Brocéliande à travers les récits médiévaux
Dès le XIIe siècle, la Brocéliande était déjà citée dans les romans médiévaux. C’est la preuve selon Philipe Walter que « le mythe de la Brocéliande n’est pas une invention récente ». Le poète normand Wace, à travers ses œuvres, est celui qui introduira la légende de la Table Ronde dans l’histoire de la Bretagne.
Vingt ans plus tard, Chrétien de Troyes, à travers Yvain ou le chevalier au lion, évoquera Brocéliande comme une forêt enchantée au sein de laquelle se trouvait une fontaine gardée par un chevalier invincible. À sa suite, de nombreuses œuvres et auteurs tels que Guillaume le Breton, Giraud de Barri et Alexandre Neckam parleront de Brocéliande, mais sans jamais indiquer sa localisation. Cela fera d’elle une forêt à la situation ambiguë.
Brocéliande : une position controversée
Bien qu’il fût certain que la forêt de Brocéliande se trouvait en Bretagne, nul ne sut indiquer avec certitude sa position. Les anciens auteurs avaient gardé le secret. Cela donna naissance à plusieurs hypothèses. Selon Arthur de la Borderie, il y aurait trois Brécilien (autre nom donné à la forêt) en Bretagne : le Brécilien de Paule, le Brécilien près de Paimpont et Montfort et celui de Priziac. Toutefois, aucune preuve historique et archéologique n’a attesté que ces trois lieux auraient été autrefois situés dans une même forêt.
Si, pour Wace, la forêt de Brocéliande se situait en Bretagne armoricaine, pour Chrétien de Troyes par contre, elle était localisée en Grande-Bretagne et pour d’autres encore Brocéliande n’aurait jamais existé. C’est ainsi que de la forêt de Quintin à celle Montfort et Paimpont, la localisation de la mystérieuse forêt de la Brocéliande fera l’objet de vives discussions entre les différents auteurs à travers le temps.
Finalement, après la découverte de la charte des Usemens de Brecilien, l’identification entre la forêt de Paimpont et Brocéliande constituera désormais à l’unanimité « une vérité historique ». C’est ainsi qu’aujourd’hui, l’énigmatique forêt de Paimpont accueille environ 170 000 visiteurs par an. Vous pouvez y visiter de nombreux endroits mythiques et vivre une expérience inoubliable. Si vous désirez un jour de vous y rendre, n’hésitez pas à visiter le Pont du Secret, la fontaine de Barenton, les ruines de Ponthus, l’hotié de Viviane, le miroir aux fées, la Fontaine de Jouvence ou le fameux Val sans retour. Laissez-vous emporter par la magie de Brocéliande.
Les lieux incontournables de la forêt de Brocéliande
La forêt de Brocéliande est le réservoir de plusieurs empreintes de l’histoire arthurienne. Au nombre de celles-ci se trouvent la Fontaine de Barenton, la Fontaine de Jouvence, le Pont du Secret, le Val sans retour, le Tombeau de Merlin et bien d’autres.
La fontaine de Barenton
La fontaine de Barenton se situe dans la forêt de Paimpont. Elle apparaît pour la première fois dans l’histoire au 12e siècle avec le Roman de Rou de Wace. La fontaine de Barenton est le point culminant du département d’Ille-et-Vilaine et de la forêt. Elle est située au-delà du village de « Folle Pensée », à 190 mètres d’altitude sur le contrefort nord de la Butte de Ponthus. Pour la trouver, il faut s’enfoncer au cœur de la forêt.
Autrefois appelée Bélenton, la fontaine aurait hérité ce nom de Bélénos, le dieu soleil celte. Elle représentait son sanctuaire. Possédant les mêmes propriétés que la divinité, il paraît que la fontaine entrait en ébullition en cas de violentes tempêtes. De plus, cette source avait le pouvoir de guérir des maladies chroniques.
La fontaine de Barenton est le lieu qui garde le secret de la rencontre entre Merlin le mage et Viviane, son élève et amante. Elle verra également le mythique affrontement du Chevalier Noir et d’Yvain, le Chevalier au lion. Selon la culture populaire, la fontaine de Barenton pourrait prédire la survenue d’un mariage ou pas. En effet, si des bulles apparaissaient après que les femmes y avaient jeté une épingle en métal, c’était le gage qu’elles se marieraient au cours de l’année.
Après le départ des druides, la fontaine fut christianisée grâce à la construction d’une chapelle qui ne fera pas long feu.
La fontaine de Jouvence
Bien que la Fontaine de Jouvence soit un thème mythologique retrouvé dans plusieurs textes antiques et médiévaux et que sa localisation se retrouve ainsi dans plusieurs pays aussi bien imaginaires que réels, la forêt de la Brocéliande possèderait la sienne.
Aussi appelée « Fontaine des Landelles », la Fontaine de Jouvence est localisée dans la forêt de Paimpont, à proximité du village des Landelles à Saint-Malon-sur-Mel. À quelques pas du tombeau de Merlin, repose une source aux propriétés mystérieuses. En effet, cette eau aurait la capacité de guérir et rajeunir quiconque s’y plongerait.
C’est à cet endroit que, chaque année, les nourrissons se faisaient baptiser le 21 juin, jour du solstice d’été. Selon l’auteur de « Forêt de Brocéliande », Felix Bellamy, tous les nouveau-nés se faisaient recenser dans le marith (un registre). Ceux qui naissaient après ce solstice devaient attendre le prochain avant de connaître leur bain de minuit. Si vous aussi vous désirez avoir la jeunesse éternelle, il vous faudra :
- vous rendre à la fontaine de Jouvence pied nu au milieu de la nuit ;
- boire un bol d’eau pur de la fontaine ; avoir été pur tout au long de votre vie.
Selon votre degré de perfection, vous pourrez rajeunir de quelques secondes, quelques minutes ou même quelques heures. Les plus chanceux, eux, pourront retrouver leurs physiques d’il y a quelques années.
Le Pont du Secret
Le Pont du Secret est un lieu de la forêt de la Brocéliande, situé à l’extrémité sud de la commune de Paimpont. Délimité par deux cours d’eau, l’Aff et le ruisseau de la Moutte, ce pont sera le théâtre de la bataille entre républicains et chouans en 1794. En effet, il fut le lieu de violents affrontements durant la Révolution. La Bataille du 3 mai 1974 restera mémorable. 3000 soldats se firent attaquer par l’armée de Joseph de Puisaye.
Le Pont du Secret est aussi considéré comme le lieu où le jeune Lancelot, dernier chevalier de la Table ronde, reçut l’aveu de l’amour de la reine Guenièvre, épouse du roi Arthur.
Le tombeau de Merlin
On ne saurait parler de l’histoire arthurienne sans pour autant évoquer le grand magicien Merlin (ou Myrddin). En effet, Merlin a joué un rôle important dans la vie du roi. Conseiller du père d’Uther Pendragon, lui-même père d’Arthur, il a permis à celui-ci de conquérir le cœur de la belle Ygraine de Cournailles.
Parmi les prodiges qu’on lui prête, Merlin l’enchanteur avait la possibilité de contrôler les éléments naturels, de voir le passé ou le futur ou encore de parler aux animaux.
Le tombeau de Merlin est une caverne au-dessus de laquelle sont assemblées trois pierres. La légende raconte que Merlin aurait été pris dans un piège qu’on ne peut dénouer sous une aubépine en fleur. Et derrière le monument, pousse effectivement une aubépine. Jusqu’aujourd’hui, l’enchanteur vit toujours sous l’effet du sortilège de Viviane son amante qui voulait le maintenir auprès d’elle pour l’éternité.
Le chêne des Hindrés
À quelques pas de la fontaine de Jouvence et du tombeau de Merlin se trouve le Chêne des Hindrés, l’arbre le plus remarquable de la forêt de Brocéliande de par sa taille et la forme tortueuse de ses branches. Âgé de près de 500 ans, il ne risque pas de passer inaperçu. Répertorié comme étant un arbre remarquable depuis 1997, le chêne des Hindrés est l’un des plus admirables de son espèce. Vu son importance, il fut bénéficiaire en 2010 d’un aménagement de l’Office National des Forêts (ONF).
Aujourd’hui, le Chêne des Hindrés en entouré d’un enclos et d’une terrasse qui laisse accès à son tronc. Depuis des siècles déjà, il est et demeure le témoin du temps qui passe, garant de la magie des druides en Brocéliande.
Le Val sans Retour
Encore appelé le Val aux faux amants, le Val sans Retour est une vallée située dans la forêt de Paimpont à proximité du tombeau de Merlin. Selon la légende, il fut le théâtre de la rencontre d’Arthur, de Lancelot et de la fée Morgane ou encore de la croisée des korrigans, des lavandières de nuit et de la Sorcière des Quatre Vents.
Selon la légende, la fée Morgane, demi-sœur du roi Arthur, aurait décidé de se venger du beau Guyomarc’h qui l’avait trahie et de son amante. Elle les condamna aux supplices du feu et de la glace. Puis la princesse fée au cœur brisé enferma les deux amants dans la roche pourpre du Val. Et pour rendre sa vengeance complète, Morgane décida de frapper tout amant infidèle de cette malédiction. C’est ainsi qu’elle jeta un sortilège sur l’entrelacs de vallées resserrées devenu le Val Sans Retour.
Tous les amants infidèles qui avaient la malchance de passer par là demeuraient donc prisonniers des sortilèges créés par la fée. Ceux qui se trouvaient pris au piège perdaient le sens de la réalité. Et cela resta ainsi jusqu’à ce que Lancelot brise la malédiction. Figure téméraire et personnage empreint d’amour pour la reine Guenièvre, il découvrit à l’aide d’un anneau magique les ruses de Morgane. Fort de son audace, il réussira donc à libérer tous les prisonniers de l’emprise maléfique du sort de la fée.
Le légendaire Arbre d’or
Encore appelé « l’Or de Brocéliande », la légende de l’arbre d’or est la plus récente de Brocéliande. Elle remonte en 1991, à la suite des incendies dont fut victime la forêt en 1990. L’arbre d’or est en effet un châtaignier calciné recouvert de 5000 feuilles d’or témoignant de la puissance des forces magiques présentes dans la forêt. C’est également le symbole de la volonté des hommes à faire revivre le Val et la forêt enchantée de Brocéliande.
Le monument qui se dresse est le signe d’images légendaires. Les branches de l’arbre d’or sont en effet semblables au bois du grand cerf, l’une des apparences de Merlin, et les troncs calcinés qui l’entourent sont semblables à la garde sombre des chevaliers autour du roi brillant.
Le Miroir aux Fées
Dans les légendes celtiques, l’eau représente la frontière entre le monde réel et la dimension spirituelle. Comme l’ensemble du Val, le Miroir aux Fées est situé près de Tréhorenteuc. « Miroir aux fées » est le nom donné à l’étang ouvrant le Val sans Retour dans la forêt de Paimpont. Cet étang doit son nom à ses eaux vives et claires comme l’argent.
Selon la légende, pour échapper à l’emprise des hommes, sept fées avec chacune sa spécialité se sont réfugiées sous les eaux d’un étang. Elles y ont bâti leur demeure et se sont jurées de ne plus jamais se montrer aux hommes. Mais avec les siècles qui passaient, la plus jeune, autrefois la plus vive, devint morose. Un jour, se baladant dans les eaux de l’étang, elle entendit un bruit. Remontant le bruit jusqu’à sa source, elle fit la rencontre d’un bel homme. La petite fée rompit alors son serment.
Les sœurs, en découvrant quelques jours plus tard la tromperie de leur benjamine, ne purent s’empêcher d’assassiner ce mortel qui désormais connaissait le secret des fées. À la nuit tombée, la jeune fée découvrit le corps sans vie de son amoureux et entra dans une colère noire. À l’aide d’une serpe, elle égorgea chacune de ses sœurs et recueillit leur sang dans un bol. Elle y ajouta le sien et, avec quelques feuilles, prépara une mixture pour réanimer le jeune homme.
Depuis, elle aurait rejoint le monde des humains, laissant le corps de ses sœurs au fond de l’étang. Et quiconque depuis cette triste aventure franchit le Miroir des Fées est emporté dans l’autre Monde, là où la vie dure éternellement.
L’hôtié de Viviane
Aussi appelé « tombeau des druides », l’hôtié (ou maison) de Viviane était située à proximité de celle de son maître et amant Merlin. La demeure de Viviane est une sépulture néolithique faite de pierre mégalithique et ayant la forme d’un coffre funéraire bordé par 12 dalles en schistes rouges. Elle est localisée à Paimpont, près du hameau de la « Touche de Guérin » et à 500 mètres au sud-ouest du Val sans retour. Selon la légende, c’est là que vivait la fée Viviane avant sa rencontre avec Merlin.
Mais lorsque la localisation du Val sans Retour fut déplacée dans le Val de Rauco, ce sera un site mégalithique près de la vallée de Gurvant qui prendra le nom d’Hôtié de Viviane, quelques fois assimilé au tombeau de Viviane.
Vu l’aspect particulier que présentait ce site, les chercheurs et curieux du 19e siècle attribuaient ces architectures frustes et très antiques aux Celtes, aux Gaulois et aux druides. Mais grâce aux évolutions scientifiques et aux techniques de datation récentes, il fut découvert que ces monuments remontaient à beaucoup plus loin. Ils auraient été bâtis par les derniers hommes préhistoriques. Toutefois, les druides les auraient utilisés pour leurs cérémonies.
De nombreux autres sites mégalithiques sont aussi présents dans le massif forestier de Paimpont. Ils sont tous considérés comme étant des vestiges du culte druidique, mais dont la création remonte au Néolithique.
Le Hêtre de Ponthus
Le hêtre de Ponthus est situé à quelques pas de la Fontaine de Barenton. Mais aujourd’hui, il ne reste plus que quelques pierres à son pied, vestiges du château de Ponthus. Ponthus est un personnage introduit dans le mythe de la forêt de Brocéliande par Guy XIV de Laval dans les Usements de la forêt de Brécilien, un écrit médiéval. La première mention du château du héros, elle, se fera au 17e siècle.
Ce lieu est aussi appelé Tour de Ponthus, château de Ponthus, château de Bellanton ou tout simplement Ponthus. Vous serez capable de reconnaître aujourd’hui le hêtre de Ponthus grâce aux pierres dispersées çà et là autour d’un arbre remarquable âgé de plus de 300 ans.
Ponthus serait le fils du roi de Galicie en Espagne. Au cours d’une expédition, le jeune prince accompagné de quatorze de ses compagnons fit naufrage sur la côte du Morbihan où il sera accueilli par le roi de la Petite Bretagne à Vannes. C’est là qu’il fit la rencontre de plusieurs seigneurs, dont le sire de Gaël, seigneur de Brocéliande avec qui il se lie d’amitié. Il fera également la rencontre de Sydoine, fille du sire de Gaël. Cependant, pour se voir accorder la main de sa belle, Ponthus devra relever certaines épreuves.
Ponthus partit donc pour une aventure de laquelle il reviendra triomphant. Mais une fois de retour, il suscitera la jalousie d’hommes perfides qui tâcheront de nuire à sa réputation aux yeux de Sydoine. Ponthus décide alors de se retirer au château de Ballanton en Brocéliande où il combattra chaque mardi tout chevalier qui voudra l’affronter. Cinquante chevaliers vont se présenter devant lui et perdre chacun leur tour. Après chacune de ses victoires, Ponthus envoyait le chevalier perdant en tant qu’esclave à sa bien-aimée, auprès de laquelle il entrera finalement en grâce et qu’il finira par épouser.
Après la naissance du fils de Ponthus, un grand vent souffla et détruisit le château. Depuis, les remparts ont laissé place à un magnifique hêtre.
Le chêne de Guillotin
Tout comme le chêne des Hindrés, le chêne de Guillotin est un arbre imposant par sa carrure qui ne risque pas de passer inaperçu. Âgé de 1000 ans environ, il est inscrit à l’ONF. La légende raconte que pendant la révolution de 1971, l’abbé de la paroisse Pierre-Paul Guillotin y trouva refuge afin d’échapper à ses poursuivants. En effet, l’abbé Guillotin, après son refus de signer la constitution civile, fut poursuivi par trois cents gardes nationaux de Paimpont et des gendarmes de Plélan. Caché dans l’arbre, des araignées géantes auraient tissé une toile pour dissimuler le réfractaire de ses poursuivants.
Selon une autre légende, Notre-Dame de Paimpont serait descendue sur la Terre et, pour boucher le trou de l’arbre creux, se serait transformée en araignée et aurait tissé une toile.
Enfin, non loin du chêne de Guillotin serait enterré un trésor : le trésor d’Éon, un moine réfractaire. Il est souvent comparé à Robin des bois et est considéré comme un mystique et visionnaire.
La forêt de Brocéliande a pendant des siècles durant fait face à une série de catastrophes sans pour autant disparaître. Empreinte de l’histoire arthurienne, elle a été protégée tout ce temps par les puissances magiques qui l’habitaient. La forêt de Brocéliande vous ouvre ses portes pour découvrir le monde ésotérique. Mais assurez-vous de ne pas vous y perdre !