Le haut astral, ce royaume mystérieux peuplé d’êtres de lumière, fascine les chercheurs spirituels. Mais comment y accéder ? Quelles sont ses caractéristiques ? Et surtout, quelle place occupe-t-il dans la vaste palette des mondes subtils ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce concept clé de l’ésotérisme.
Introduction au concept de haut astral
En ésotérisme, l’astral est un plan d’existence subtil qui se situe au-delà du monde physique. Il est souvent divisé en trois niveaux distincts : le bas astral, le moyen astral et le haut astral. Chacun de ces niveaux possède ses propres caractéristiques et abrite différents types d’entités.
Le bas astral, un lieu sombre
Le bas astral est souvent comparé à l’enfer dans les traditions religieuses. C’est un lieu où règnent les énergies lourdes, les entités malveillantes et les âmes en souffrance. Les émotions négatives comme la peur, la colère ou la haine y sont amplifiées. Les êtres qui y résident sont souvent prisonniers de leurs propres tourments.
Le moyen astral, un espace de transition
Le moyen astral agit comme une zone tampon entre le bas et le haut astral. C’est un peu le purgatoire des catholiques, un lieu où les âmes viennent se purifier avant de pouvoir accéder aux sphères supérieures. Les passeurs d’âmes, ces entités bienveillantes qui guident les défunts vers la lumière, œuvrent principalement à ce niveau.
Le haut astral, royaume des êtres de lumière
Le haut astral est la partie la plus élevée et la plus lumineuse du plan astral. C’est le domaine des entités supérieures comme les anges, les archanges, les Maîtres Ascensionnés et les âmes pures. Les énergies qui y circulent sont d’une grande pureté et d’une haute fréquence vibratoire. C’est un lieu de paix, d’harmonie et de sagesse.
Comment accéder au haut astral ?
Il existe différentes méthodes pour se rendre dans le haut astral, que ce soit de manière consciente ou inconsciente. Comme souvent en ésotérisme, chacun doit trouver la voie qui lui convient le mieux. Voici quelques pistes :
La méditation et la visualisation
Une pratique régulière de la méditation permet d’élever progressivement son taux vibratoire et de se connecter plus facilement aux plans subtils. En visualisant un lieu lumineux et paisible, en s’entourant mentalement d’une bulle de lumière protectrice, on crée les conditions favorables à un voyage astral dans les hautes sphères.
Les exercices de respiration et de relaxation
Certains exercices de respiration profonde et de relaxation du corps physique aident à détacher sa conscience du plan matériel pour la projeter dans l’astral. En se concentrant sur son souffle et en relâchant toutes les tensions, on entre dans un état modifié de conscience propice à l’exploration des mondes subtils.
L’utilisation de cristaux et de plantes
Certains cristaux comme l’améthyste, le cristal de roche ou la célestine sont réputés pour faciliter le voyage astral et la connexion aux plans supérieurs. De même, des plantes comme la sauge blanche, le palo santo ou l’encens peuvent être utilisées pour purifier l’espace et élever les vibrations avant une séance de projection astrale.
L’aide d’un guide expérimenté
Pour ceux qui débutent dans l’exploration des mondes subtils, il peut être utile de faire appel à un guide expérimenté, un médium ou un chaman qui saura les accompagner et les protéger lors de leurs premières incursions dans l’astral. Cela permet d’éviter les pièges du bas astral et de se familiariser en douceur avec ces nouveaux espaces.
Les habitants du haut astral
Le haut astral abrite une grande variété d’entités lumineuses qui œuvrent pour le bien de l’humanité et l’évolution spirituelle de tous les êtres. Parmi elles, on trouve :
Les anges et les archanges
Les anges sont des messagers divins, des intermédiaires entre le Ciel et la Terre. Ils veillent sur nous, nous inspirent et nous guident sur le chemin de notre destinée. Les archanges sont des anges supérieurs qui régissent de vastes domaines comme la guérison (Raphaël), la protection (Michaël) ou la communication (Gabriel).
Les Maîtres Ascensionnés
Les Maîtres Ascensionnés sont des âmes très évoluées qui ont transcendé le cycle des réincarnations et qui ont choisi de rester dans les plans subtils pour assister l’humanité dans son éveil. Ils agissent comme des instructeurs spirituels, transmettant sagesse, amour inconditionnel et énergie de transformation à ceux qui se connectent à eux.
Les âmes pures
Le haut astral accueille également les âmes pures, celles qui ont atteint un haut degré d’évolution et qui rayonnent d’une lumière éclatante. Ces âmes peuvent être celles de grands sages, de saints ou de mystiques qui continuent leur œuvre dans l’invisible. Elles peuvent aussi être des âmes ordinaires qui ont su cultiver l’amour et la compassion au cours de leurs vies terrestres.
Le haut astral, une réalité complexe
Si le haut astral est souvent présenté comme un lieu idyllique, totalement coupé des influences du bas astral, la réalité est en fait plus nuancée. Les frontières entre les différents niveaux de l’astral ne sont pas étanches et des interférences peuvent se produire.
Tout est une question de vibrations et d’énergie. Une âme qui vibre à une fréquence élevée sera naturellement attirée par le haut astral, tandis qu’une âme lourde et tourmentée aura tendance à stagner dans le bas astral. Mais il peut arriver qu’une entité négative tente de s’introduire dans les sphères supérieures ou qu’un être de lumière descende dans les abysses pour secourir une âme en détresse.
De plus, la perception que l’on a de l’astral dépend beaucoup de notre propre niveau de conscience. Ce que l’on contacte dans les plans subtils est souvent le reflet de ce que l’on porte en soi. C’est pourquoi il est important de travailler sur soi, de purifier ses intentions et d’élever ses vibrations avant de s’aventurer dans ces espaces.
En définitive, le concept de haut astral est surtout une représentation mentale qui nous aide à appréhender la complexité du monde spirituel. Mais il ne faut pas le prendre au pied de la lettre ni en faire un absolu. L’astral est un univers vaste et multidimensionnel qui ne se laisse pas enfermer dans des cases.
La meilleure façon de le découvrir reste de faire ses propres expériences, avec prudence et discernement. En cultivant des qualités comme la lucidité, le détachement et la pureté d’âme, on devient capable de naviguer dans ces mondes subtils sans se perdre et d’en rapporter des enseignements précieux pour notre évolution.
Le haut astral et le chamanisme amérindien : des concepts parallèles
Le concept de haut astral, tel qu’il est décrit dans l’ésotérisme occidental, trouve un écho fascinant dans les traditions chamaniques amérindiennes. En effet, les chamans de ces cultures ancestrales ont depuis longtemps exploré les plans subtils de l’existence, entrant en contact avec des entités supérieures qui guident et inspirent leur peuple.
Les animaux totems, gardiens du monde invisible
Au cœur de la cosmologie amérindienne se trouvent les animaux totems, ces esprits alliés qui accompagnent chaque individu tout au long de sa vie. Ces êtres de pouvoir, souvent représentés par des animaux emblématiques comme l’aigle, l’ours ou le loup, agissent comme des guides et des protecteurs, transmettant sagesse et force à ceux qui savent les écouter.
On peut aisément tracer un parallèle entre ces animaux totems et les êtres de lumière qui peuplent le haut astral. Tout comme les anges et les archanges, les totems sont des entités bienveillantes qui œuvrent pour le bien-être et l’évolution spirituelle des humains. Ils sont les gardiens du monde invisible, les messagers entre le visible et l’invisible.
La transe chamanique, une porte vers les plans subtils
Pour entrer en contact avec ces alliés spirituels, les chamans amérindiens ont recours à la transe, un état modifié de conscience qui leur permet de voyager dans les mondes subtils. À travers le rythme lancinant du tambour, les chants sacrés et parfois l’usage de plantes de pouvoir, ils pénètrent dans un espace où les frontières entre le réel et l’imaginaire s’estompent.
C’est dans cet état de conscience élargie que le chaman peut rencontrer son animal totem, recevoir des enseignements et des révélations, et même intervenir sur le plan énergétique pour soigner les maux de sa communauté. Cette capacité à naviguer dans les mondes invisibles n’est pas sans rappeler les voyages astraux des mystiques et des ésotéristes qui explorent les différents niveaux de l’astral.
Une quête universelle de connexion au divin
Au-delà des différences culturelles et des terminologies employées, on constate que la recherche d’une connexion avec des plans supérieurs de l’existence est une constante dans de nombreuses traditions spirituelles à travers le monde. Que l’on parle de haut astral, de monde des esprits ou de réalités non ordinaires, il semble bien y avoir une vérité universelle qui se cache derrière ces concepts.
Chaque culture, chaque individu va appréhender et décrire ces expériences en fonction de son propre bagage, de ses croyances et de son vécu. Mais au final, tous ces chemins mènent vers une même destination : celle d’une ouverture de la conscience à des dimensions plus vastes et plus lumineuses de l’être.
En explorant les parallèles entre le haut astral et le chamanisme amérindien, on réalise à quel point ces traditions en apparence si différentes sont en réalité profondément connectées. Elles nous invitent à dépasser les clivages et les préjugés pour embrasser une vision plus unifiée et plus inclusive de la spiritualité humaine. Une vision où chacun, à sa manière, peut trouver son propre chemin vers la lumière.
Conclusion
Le haut astral fascine et attire de nombreux chercheurs spirituels en quête de lumière et de connaissance. Mais c’est un domaine qui ne se laisse pas appréhender facilement et qui requiert un véritable travail sur soi. Plus qu’une destination à atteindre, c’est un cheminement intérieur à entreprendre, une élévation progressive de sa conscience vers des niveaux toujours plus subtils de la réalité. En abordant cette quête avec humilité, patience et discernement, on peut espérer un jour goûter aux fruits lumineux du haut astral et en recevoir les bénédictions. Mais le plus important reste de faire de cette recherche une aventure personnelle, en restant à l’écoute de son cœur et de son âme.