Le bas astral dans les différentes religions, un concept récurrent

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Le bas astral dans les différentes religions est un concept que l’on retrouve de manière récurrente à travers le monde. Malgré la diversité des cultures et des croyances, cette notion de plans subtils inférieurs peuplés d’entités négatives semble être une constante. Que l’on parle de mondes infernaux, de séjours des morts ou de purgatoires, le bas astral renvoie toujours à un même principe : celui d’un lieu de souffrance où errent les âmes prisonnières de leurs attachements terrestres et de leurs passions non transcendées. Dans cet article, nous allons explorer comment cette réalité occulte se décline au sein des grandes traditions spirituelles, afin de mieux en saisir l’essence universelle et les enseignements profonds.

Le bas astral dans l’hindouisme

Dans l’hindouisme, les plans inférieurs sont appelés “Naraka”. Il s’agit de royaumes de souffrance où les âmes expient leurs mauvaises actions. On y retrouve différents niveaux, allant des enfers brûlants aux mondes glacés. Les entités qui y résident sont tourmentées, prisonnières de leurs désirs inassouvis. Elles doivent se purifier avant de pouvoir se réincarner. Le bas astral hindou est ainsi un passage obligé pour les âmes non évoluées.

Le bas astral dans les différentes religions, un concept récurrent

Le bouddhisme et les six mondes

Le bouddhisme décrit six mondes ou plans d’existence, dont certains correspondent au bas astral des autres traditions. Les mondes inférieurs sont ceux des enfers, des esprits affamés et des animaux. Les êtres qui y demeurent subissent les conséquences de leurs actes négatifs. Ils sont en proie à la souffrance et à l’ignorance. Seule la réalisation de la nature de Bouddha permet de s’en libérer définitivement. Le bas astral bouddhiste est un reflet des tourments intérieurs.

L’Amenti égyptien

Dans l’Égypte ancienne, l’au-delà comportait une zone appelée l’Amenti, séjour des défunts. Les âmes y étaient jugées par Osiris. Celles qui échouaient étaient envoyées dans les zones sombres de l’Amenti, comparables au bas astral. Là, elles étaient la proie de démons et de créatures monstrueuses. Elles devaient affronter leurs propres démons intérieurs pour espérer une libération. Le bas astral égyptien était un monde de cauchemars qu’il fallait traverser.

L’Hadès grec et les Enfers

Dans la mythologie grecque, l’Hadès est le royaume souterrain des morts. Il est divisé en plusieurs régions, dont le Tartare, lieu de tourments pour les âmes damnées. Cette représentation évoque le bas astral, peuplé d’entités en souffrance et de forces obscures. Les héros devaient parfois s’y rendre pour en ramener des âmes. Cela symbolise le travail intérieur pour aller transmuter ses propres ténèbres. Le bas astral grec met en scène les épreuves initiatiques.

Le Shéol dans le judaïsme

Le judaïsme parle du Shéol, séjour des morts situé sous la terre. C’est un lieu de silence et d’oubli, sombre et poussiéreux. Les défunts y mènent une existence diminuée, coupée de Dieu. Par certains aspects, le Shéol fait penser au bas astral, monde de latence et d’errance. Les kabbalistes décriront plus tard un enfer fait de “coques” impures. Le bas astral juif est un monde de séparation qu’il faut réintégrer.

L’enfer chrétien

Dans le christianisme, l’enfer est le lieu de damnation où sont envoyés les pécheurs après le Jugement dernier. C’est un état de souffrance éternelle, de privation de Dieu. Les démons et les âmes damnées y subissent mille tourments. Cette vision de l’enfer a influencé les représentations occidentales du bas astral. Pourtant, certains courants ésotériques chrétiens en ont une conception plus subtile, y voyant un purgatoire individuel nécessaire. Le bas astral chrétien oscille entre châtiment et purification.

Le bas astral dans les différentes religions, un concept récurrent

Le bas astral dans l’islam

L’islam décrit l’enfer ou Jahannam, destinée des pécheurs et des mécréants. C’est un lieu de feu et de souffrances, gardé par des anges terribles. Les damnés y subissent des supplices en rapport avec leurs fautes. Mais pour les mystiques soufis, cet enfer prend une dimension plus symbolique et intérieure. Il représente l’état de l’âme asservie par son ego et ses passions. Le bas astral islamique est à la fois un avertissement et un appel au dépassement de soi.

Conclusion : le bas astral, reflet de nos ténèbres intérieures

À travers ce panorama, nous constatons que le concept de bas astral se retrouve dans les grandes religions sous des formes variées. Qu’il soit nommé enfers, mondes inférieurs, séjour des morts ou purgatoire, il renvoie toujours à un même principe. Le bas astral dans les différentes religions est le reflet de nos propres ténèbres, de nos attachements, de nos souffrances. Il est un passage que toute âme doit traverser pour s’en libérer. Les traditions nous invitent ainsi à transmuter l’ombre en lumière par un profond travail sur nous-mêmes. Le bas astral est le creuset de cette alchimie sacrée.

Les dangers du bas astral et comment s’en protéger

Si le bas astral dans les différentes religions est un concept fondamental, il est aussi source de dangers bien réels pour ceux qui s’y aventurent sans préparation. Les entités qui peuplent ces plans inférieurs sont souvent malveillantes et peuvent tenter de parasiter les énergies des vivants.

C’est pourquoi il est crucial de savoir se protéger avant toute incursion dans ces mondes subtils. Les traditions ésotériques proposent de nombreuses techniques pour cela : prières, invocations, visualisations, amulettes… Toutes visent à renforcer son aura et à se placer sous une protection spirituelle supérieure.

Il est également important de cultiver discernement et pureté intérieure. Car le bas astral dans les différentes religions est aussi le reflet de nos propres failles et faiblesses. En travaillant sur nous-mêmes, en élevant nos vibrations, nous devenons moins perméables à ces influences négatives. La meilleure protection reste encore le rayonnement de notre propre lumière.

Pour en savoir plus sur les dangers du bas astral et les moyens de s’en prémunir, je vous invite à consulter ces articles de mon site :

Bas astral et éveil spirituel

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la confrontation avec le bas astral peut aussi être une étape importante sur le chemin de l’éveil spirituel. En effet, c’est souvent en traversant “la nuit noire de l’âme”, en affrontant ses propres ténèbres, que l’on parvient à une véritable transmutation intérieure.

De nombreux mystiques et initiés ont ainsi témoigné de passages par des états s’apparentant au bas astral dans les différentes religions. Ces “descentes aux enfers” leur ont permis de dissoudre les illusions du moi, de brûler les scories de l’ego, pour renaître à leur véritable nature divine.

Bien sûr, un tel processus ne peut se faire sans guide et sans une solide préparation en amont. Mais pour celui qui est prêt, le bas astral dans les différentes religions peut devenir un creuset alchimique puissant. À condition de toujours garder à l’esprit que la lumière est au bout du tunnel, et qu’elle seule est notre véritable essence.

Je vous invite à méditer sur cette dimension initiatique du bas astral en lisant ces articles :

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