Démystification du concept de portail vers le bas astral

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Le concept de portail vers le bas astral fascine et effraie à la fois. Cette idée qu’il existerait des passages permettant d’accéder directement aux sphères inférieures du plan astral soulève de nombreuses questions. Mais qu’en est-il vraiment ? Un portail vers le bas astral est-il une réalité tangible, comme on en voit dans les films et les jeux vidéo ? Ou s’agit-il plutôt d’un outil de visualisation utilisé par les praticiens du voyage astral pour faciliter la projection de leur conscience ? Dans cet article, nous allons démystifier cette notion de portail vers le bas astral et voir ce qui se cache derrière ce terme à la fois évocateur et mystérieux.

Qu’est-ce que le bas astral ?

Avant de parler des portails, clarifions d’abord ce qu’est le bas astral. Dans la cosmologie ésotérique, le plan astral est un niveau de réalité subtil qui interpénètre et entoure notre monde physique. Il est peuplé de diverses entités et énergies, et c’est là que se déroule le voyage astral.

Le bas astral désigne les strates inférieures de ce plan, celles de plus basse fréquence vibratoire. C’est un lieu sombre, lourd, où prédominent les énergies négatives comme la peur, la colère, la souffrance. Les entités qui y résident sont souvent malveillantes ou en souffrance.

Selon certaines croyances, le bas astral serait une sorte de purgatoire où les âmes non évoluées stagnent, prisonnières de leurs attachements terrestres. Il faudrait le traverser pour accéder aux sphères supérieures, plus lumineuses, du plan astral. Mais s’y attarder comporte des risques pour le voyageur astral non préparé.

Démystification du concept de portail vers le bas astral

Les portails du bas astral dans l’imaginaire populaire

L’idée qu’il existerait des “portails” permettant d’accéder directement au bas astral est très présente dans la culture populaire, notamment les jeux vidéo et la science-fiction. On y voit souvent des personnages franchir des vortex lumineux ou des failles dimensionnelles pour atterrir dans des univers cauchemardesques.

Ces représentations spectaculaires marquent les esprits. Elles donnent l’impression que le bas astral est un monde à part, avec une entrée physique bien définie, comme une porte dérobée. Qu’il suffirait de trouver et d’ouvrir ce passage secret pour s’y rendre, comme dans un jeu.

Mais la réalité du voyage astral est tout autre. Le bas astral n’est pas un lieu physique avec des frontières nettes. C’est un état de conscience, une strate vibratoire avec laquelle on entre en résonance. Point besoin de “portail” matériel pour s’y rendre, juste d’un certain état d’esprit et de certaines techniques.

La visualisation de portails : un outil pour le voyage astral

En effet, si les portails du bas astral n’existent pas à proprement parler, la visualisation de “passages” reste une technique courante chez les praticiens du voyage astral. Mais il s’agit là d’un outil psychique, pas d’une réalité tangible.

Le principe est simple : pour faciliter la dissociation entre corps physique et corps astral, on s’imagine franchir un seuil symbolique. Cela peut être une porte, un tunnel, un vortex, un miroir… Chacun visualise le “portail” qui lui parle, selon ses croyances et son imaginaire.

Cette projection mentale sert de déclencheur au voyage astral. En focalisant son intention et son énergie sur ce passage imaginaire, on signale à son esprit qu’on est prêt à changer de plan. C’est un peu comme les techniques d’induction en hypnose, qui utilisent des images de descente ou de traversée pour amener la transe.

Certains gèrent aussi leur destination en visualisant un portail “codé”. Par exemple, une porte rouge pour le bas astral, une bleue pour un plan supérieur, etc. Encore une fois, ce codage n’a de sens que pour le pratiquant lui-même. C’est juste une façon de diriger son esprit vers la vibration souhaitée.

Franchir ses propres portails intérieurs

En réalité, le seul véritable “portail” vers le bas astral est en nous. Ce sont nos propres peurs, nos souffrances, nos parts d’ombres non guéries et non transcendées qui nous y attirent, par résonance. Tant qu’on n’a pas fait la paix avec ces énergies en nous, on risque d’être happé par leurs équivalents sur le plan astral.

C’est pourquoi la première étape d’une pratique saine du voyage astral est de travailler sur soi. Avant de jouer les explorateurs de l’invisible, il faut d’abord pacifier et purifier son propre monde intérieur. Méditer, pardonner, guérir ses blessures, développer son ancrage et sa lumière intérieure.

Ainsi, quand on sera prêt à se projeter sur les plans subtils, on ne sera pas une proie facile pour les entités du bas astral. Notre propre vibration nous portera naturellement vers des sphères plus hautes. Et si d’aventure on devait traverser des zones troubles, on aurait la force de ne pas s’y laisser piéger.

Les vrais portails sont ceux de notre conscience. En nous élevant intérieurement, on s’ouvre l’accès aux mondes supérieurs. Nul besoin de formule magique ou de porte dérobée, juste d’un profond travail sur soi.

La protection lors du voyage astral

Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut négliger les techniques de protection lors d’un voyage astral. Même avec la meilleure préparation intérieure, on n’est jamais totalement à l’abri d’une mauvaise rencontre sur les plans subtils.

C’est là qu’interviennent des outils comme la fameuse “corde d’argent”. Ce lien énergétique qui relierait le corps physique au corps astral agirait comme une sorte de fil d’Ariane. Il permettrait de garder un ancrage dans sa réalité d’origine et de revenir à tout moment en cas de problème.

Là encore, la corde d’argent est surtout un support de visualisation. En l’imaginant solide et lumineuse, le voyageur astral renforce son sentiment de sécurité et son lien à son corps. Mais techniquement, la conscience peut toujours revenir instantanément, corde ou pas.

D’autres techniques consistent à s’entourer d’une bulle de lumière protectrice, à invoquer des guides bienveillants, à maîtriser ses émotions et ses pensées pour ne pas nourrir d’énergie négative, etc. Chacun trouve les méthodes qui lui correspondent.

Les dangers des portails vers le bas astral

Si les portails vers le bas astral n’existent pas physiquement, l’ouverture énergétique qu’ils représentent peut avoir des conséquences bien réelles. En effet, visualiser un portail vers le bas astral lors d’un voyage astral, c’est comme envoyer une invitation aux entités qui peuplent ces sphères inférieures.

Certaines de ces entités, comme les larves astrales, sont de véritables parasites énergétiques qui cherchent à s’accrocher aux vivants. Ouvrir un portail vers le bas astral, même involontairement, c’est leur donner une porte d’entrée dans notre champ énergétique. Elles peuvent alors nous influencer négativement, nous vampiriser, voire provoquer des troubles psychiques ou physiques.

D’autres entités du bas astral, comme certains démons, sont encore plus dangereuses. Elles peuvent littéralement prendre possession d’un corps si on leur en donne l’occasion. C’est pourquoi il est crucial de ne jamais chercher à ouvrir délibérément un portail vers le bas astral, et de bien se protéger si on en visualise un lors d’une expérience hors du corps.

Comment se protéger des influences du bas astral ?

Que l’on soit un voyageur astral confirmé ou un simple rêveur, nul n’est à l’abri d’un contact fortuit avec les énergies du bas astral. Heureusement, il existe des moyens efficaces de s’en protéger.

La première étape est de comprendre ce qu’est le bas astral et les entités qui le peuplent. Cette connaissance permet de mieux les identifier et donc de mieux s’en prémunir. Il faut ensuite travailler sur soi au quotidien, pour élever son taux vibratoire et ne pas entrer en résonance avec ces énergies basses.

Une vie saine, des pensées positives, la méditation et la prière sont autant de boucliers contre les influences négatives. En cas de problème, des rituels de purification et de protection peuvent aider, comme visualiser une lumière blanche qui nous entoure ou invoquer l’aide d’un guide spirituel.

Mais la meilleure protection reste la prudence. Aller volontairement dans le bas astral est fortement déconseillé, même pour les initiés. Quant aux portails vers le bas astral, mieux vaut les refermer aussitôt si on en visualise un, et redoubler de vigilance. Avec de la discipline et un travail personnel régulier, il est tout à fait possible de naviguer en toute sécurité dans les mondes subtils, sans se laisser piéger par les ombres du bas astral.

Conclusion

Comme on le voit, les “portails du bas astral” relèvent plus du mythe que de la réalité tangible. Ce ne sont pas des passages physiques qu’on pourrait emprunter comme dans un jeu vidéo, mais des outils de visualisation au service du voyage astral.

Pour autant, le bas astral lui-même est bien réel, en tant que strate vibratoire peuplée d’énergies et d’entités de basse fréquence. Y accéder par accident ou sans préparation comporte des risques. Mais point besoin de “portail” particulier pour cela, nos propres failles intérieures suffisent à nous y connecter.

Le véritable enjeu n’est donc pas de trouver le bon “passage secret”, mais de travailler sur soi pour s’élever en conscience. C’est en devenant sa propre lumière qu’on transforme le bas astral en soi, et qu’on s’ouvre aux plans supérieurs. Les portails sont en nous, à nous de les franchir !

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